Le Rallye Monte Carlo

L'origine

La première édition du Rallye Monte-Carlo a eu lieu en 1911 ce qui en fait la doyenne des épreuves routières. Crée pour concurrencer Nice qui grâce à l’aura de la course cycliste Paris-Nice attirait une riche clientèle, il ne s’agit à l’époque pas encore une épreuve de vitesse. Le but est de rejoindre Monaco en partant de diverses villes européennes tout en suivant un itinéraire précis et en respectant une moyenne horaire imposée.  A l’époque traverser l’Europe en plein hiver est en soi déjà un exploit. Le classement tient compte du respect de la moyenne, mais aussi de la présentation du véhicule après tant de kilomètres parcourus sur des routes parfois difficilement praticables..


L'âge d'or

Au début des années 60 intervient la notion de vitesse, mais l’épreuve conserve une de ses spécificités majeures. En effet, les concurrents affluent toujours des quatre coins de l’Europe au cours du parcours de concentration qui les mène à Monaco, mais le classement est à présent établi en fonctions des performances réalisées sur les épreuves de vitesse sur routes fermées, les « épreuves spéciales ». C’est l’âge d’or du Rallye Monte-Carlo. Les Alpine, les R5 turbo et les monstrueuses groupe B écrivent les plus belles pages de l’histoire de l’épreuve.


L'ère moderne

Au milieu de années 90, la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) repense le format des rallyes. Le parcours de concentration disparaît au grand regret des passionnés qui se massaient en nombre sur le bord des routes pour voir passer ces chevaliers des temps modernes. Mais l’épreuve continue d’exercer son pouvoir d’attraction sur les pilotes qui rêvent tous de l’inscrire à leur palmarès.